Attaque terroriste à Bruxelles: que sait-on de l’auteur présumé ?

Une attaque terroriste a eu lieu à Bruxelles lundi soir, elle a fait 2 morts. Un souvenir des attentats de 2016, et quelques similitudes au niveau du profil de l’auteur présumé. Plusieurs sources indiquent que cet homme était connu pour radicalisme. En Belgique, il y a effectivement une série de personnes suivies pour terrorisme par les différents services de sécurité, par l’OCAM ou les services de sûreté de l’Etat. 

Son nom était connu des services de renseignements, mais comme à chaque fois, ce sont des personnes qui arrivent à vivre sous les radars, qui se font oublier. On sait qu’il portait une arme de guerre, avec laquelle il a ouvert le feu sur au moins 3 personnes. On ne connait pas ses autres moyens d’agir. Il se revendique du groupe islamiste Etat islamiste, mais on ignore s’il a d’autres types d’arme. Cet homme est excessivement dangereux. Son profil se précise : selon nos confrères, il se prénomme Abdesalem, il a 45 ans: c’est nettement plus âgé que ce qu’on a connu à l’époque des attentats. C’est une personne qui s’est radicalisé sans doute de manière isolée. Elle est originaire de Schaerbeek. Il s’agirait d’un demandeur d’asile tunisien, et ce depuis 2019, d’après plusieurs médias. 

Sa femme est actuellement entendue par les services de police. Tout porte à croire qu’il s’est volatilisé. La police essaie de le localiser pour éviter qu’il ne continue ses attentats. 

Certains évoquent un message que l’auteur présumé aurait publié sur Facebook plus tôt dans la journée. Un message qui faisait référence au meurtre d’un petit garçon américano-palestinien de 6 ans, aux Etats-Unis. Un incident tragique qui a eu lieu samedi, en enfant a été poignardé de 26 coups de couteau, sa mère a été grièvement blessé. Ils ont été attaqués par leur propriétaire, un homme âgé de 71 ans motivé par la situation en Israël et en Palestine. 

L’auteur présumé de la fusillade à Bruxelles fait lui-même le lien avec le conflit entre Israël et le Hamas sur les réseaux sociaux.