DES ACTEURS DE L’AVIATION CIVILE FORMÉS À LA LUTTE CONTRE LES ACTES D’INTERVENTION ILLICITE

Au total, 27 acteurs évoluant dans le secteur de la sûreté aérienne, des transports aériens et de l’aviation civile ont achevé, mercredi à Dakar ; une formation sur la lutte contre les actes d’intervention illicite.

Pendant trois semaines, ils ont été formés à la mise en œuvre des normes, des pratiques recommandées et des politiques convenues au niveau mondial pour protéger l’aviation civile contre les actes d’intervention illicites.

Les participants dont une dizaine de Sénégalais viennent de la sous-région.

Cette formation en sécurité aérienne était conjointement organisée par l’Agence américaine Transportation Security Administration (TSA) et la Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC), selon un document de presse.

’’Nous voulons mettre en œuvre les normes, les pratiques recommandées et les politiques convenues au niveau mondial pour que l’aviation civile soit protégée contre les actes d’intervention illicite’’, a dit Prosper Zo’o Minto’o, Directeur régional du Bureau Afrique centrale et occidentale de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) lors de la cérémonie de clôture de la session de formation.

Cette activité vise aussi à former des formateurs et tout le personnel concerné, impliqué et préposé aux mesures de sécurité afin qu’ils soient familiarisés aux normes et pratiques recommandées, selon Zo’o Minto’o.

’’La formation est une activité centrale. Avec ce qui vient d’être fait, on a un bon nombre de collègues bien équipés pour former d’autres et être des relais afin que les enseignements reçus puissent profiter à d’autres’’, a-t-il fait savoir.

De son côté, Adama Niang, le Directeur de la sûreté et de la facilitation à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) a soutenu que le but est de faire de sorte que les experts des différents pays soient au même niveau d’information et de formation.

’’Il nous faut, ensemble, élargir les domaines de compétences, harmoniser les méthodes de lutte et de protection de l’aviation civile contre les actes d’intervention illicites. C’est pour atteindre cet objectif que ce cadre international a été créé’’, a déclaré Niang.

Il a précisé que dans le domaine de l’aviation civile, les ressources humaines doivent être formées régulièrement pour que ’’leurs capacités et leurs aptitudes soient maintenues’’. Il a insisté sur le fait que c’est un secteur qui évolue avec le temps.

’’La menace évolue et les mesures sont adaptées par rapport à l’évolution de cette dernière. Il est nécessaire que la formation soit quelque chose de permanent’’, a ajouté Adama Niang.