Du « DIBI » Oryx chez le Ministre braconnier Abdou Karim Sall ? Par Alioune Badara Mboup

On a pas encore fini de dénoncer l’attitude irresponsable du ministre braconnier Abdou Karim Sall qui a fait déplacer nuitamment en pleine période de COVID19 marquée par un couvre feu , les 06 gazelles Oryx, espèces protégées, de leur lieu de vie à son Ranch privé, qu’on vient d’apprendre que les deux gazelles Oryx blessées au cours de leur convoyage depuis Ranerou ont été abattues et ont servi de DiBI .


Du Dibi à 120 millions car c’est le prix des deux gazelles Oryx , offertes au Sénégal par l’Israël et l’Espagne .


Le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable qui est censé proteger la faune et la flore ,qui a l’autorité sur les parcs nationaux et autres aires protégées, lui qui devait faciliter l’accès à ces espaces tout en veillant à leur assurer un haut degré de protection , vient de faire un un acte illégal d’abattage d’espèces intégralement protégées.
On se rappelle de lui , Abdou Karim Sall pour ne pas le nommer ,lui qui voulait fermer la chaine de télévision walfadjiri en plein référendum pour non respect de la réglementation de l’audiovisuel . Aujourd’hui cette même personne prise en flagrant délit d’abattage clandestin des gazelles Oryx ,espèces en voie d’extinction ,qui sont un bien public, parle avec arrogance au peuple Sénégalais sans aucune sanction.
Le Seul responsable de cette barbarie est le Président Macky Sall , qui laisse toujours siéger ce piètre ministre braconnier , qui fut un simple responsable d’agence de la Sonatel avant 2012 et aujourd’hui dispose d’un Ranch privé. Pour ses caprices il abat illégalement ces Oryx , aurait il besoin de leurs cornes pour son bain mystique pour échapper au prochain remaniement gouvernemental ?
Avec un tel scandale , Abdou Karim Sall ne devrait siéger une minute de plus dans un gouvernement d’un pays qui a ratifié la convention de Washington .Cette convention oblige les Etats à protéger ces animaux. Même les cornes, les peaux et autres venant de ces animaux sont interdits de vente ou de circulation.