France: Des milliers de personnes rassemblées à Paris en hommage au professeur décapité

Contre l’horreur, la mobilisation: des dizaines de milliers de personnes étaient rassemblées dimanche à Paris et partout en France en hommage au professeur Samuel Paty, décapité vendredi pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, un attentat islamiste qui a suscité une émotion nationale.

Brandissant des pancartes « non au totalitarisme de la pensée » ou « je suis prof », ils saluaient dans le calme la mémoire de cet enseignant assassiné après avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves. « Je suis Samuel », « Liberté d’expression, liberté d’enseigner » scandaient des personnes sur place. De longs applaudissements étaient régulièrement entendus.

À Paris, les manifestants ont convergé place de la République, épicentre de l’énorme défilé du 11 janvier 2015 après les attentats islamistes de Charlie Hebdo et de l’Hyper cacher, qui avait réuni environ 1,5 million de participants. Plusieurs personnalités politiques de tous bords étaient présentes : le Premier ministre Jean Castex, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer et sa collègue déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa, la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, la présidente de droite de la région Ile-de-France qui englobe Paris, Valérie Pécresse, ou encore le chef de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon.

Rassemblement en hommage à Samuel Paty, place de la République à Paris, le 18 octobre.
Rassemblement en hommage à Samuel Paty, place de la République à Paris, le 18 octobre. RFI/Alexandra Cagnard

Sur la place qui continuait à se remplir, certains brandissaient des drapeaux tricolores, d’autres des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « il fait sombre au pays des lumières », « je suis musulman, je suis contre la violence, je suis pour la liberté d’expression ».

Certains manifestants portaient des pancartes où étaient affichées des caricatures de Mahomet publiées par l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. L’hymne français était également entonné.

D’autres rassemblements se tenaient dans les grandes villes françaises, à Lyon (est) ou Lille (nord) notamment.  À Lyon, la place Bellecour, l’une des plus grandes du pays, était elle aussi noire de 6.000 personnes selon la préfecture, réunies face à la statue de l’Homme de Pierre, symbole de la Résistance, un autocollant « je suis enseignant » au revers de leur veste ou une rose à la main. Quelque 300 personnes se sont également rassemblées à la mi-journée à Nice. 

Samuel Paty a été décapité vendredi vers 17h près du collège Bois d’Aulne où il enseignait l’histoire-géographie dans un quartier calme de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Son assaillant, un Russe tchétchène de 18 ans, a ensuite été tué de neuf balles par la police. Dans un message diffusé sur Twitter, il a expliqué son geste en disant vouloir se venger de celui « qui a osé rabaisser Muhammad ».

Un hommage national sera rendu mercredi en coordination avec la famille de l’enseignant assassiné, a annoncé l’Elysée, sans en préciser le lieu. Le conseil départemental des Yvelines a proposé de rebaptiser de son nom le collège où il enseignait.

Brandissant des pancartes « non au totalitarisme de la pensée » ou « je suis prof », ils saluaient dans le calme la mémoire de cet enseignant assassiné après avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves. « Je suis Samuel », « Liberté d’expression, liberté d’enseigner » scandaient des personnes sur place. De longs applaudissements étaient régulièrement entendus.

À Paris, les manifestants ont convergé place de la République, épicentre de l’énorme défilé du 11 janvier 2015 après les attentats islamistes de Charlie Hebdo et de l’Hyper cacher, qui avait réuni environ 1,5 million de participants. Plusieurs personnalités politiques de tous bords étaient présentes : le Premier ministre Jean Castex, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer et sa collègue déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa, la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, la présidente de droite de la région Ile-de-France qui englobe Paris, Valérie Pécresse, ou encore le chef de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon.

Rassemblement en hommage à Samuel Paty, place de la République à Paris, le 18 octobre.
Rassemblement en hommage à Samuel Paty, place de la République à Paris, le 18 octobre. RFI/Alexandra Cagnard

Sur la place qui continuait à se remplir, certains brandissaient des drapeaux tricolores, d’autres des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « il fait sombre au pays des lumières », « je suis musulman, je suis contre la violence, je suis pour la liberté d’expression ».

Certains manifestants portaient des pancartes où étaient affichées des caricatures de Mahomet publiées par l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. L’hymne français était également entonné.

D’autres rassemblements se tenaient dans les grandes villes françaises, à Lyon (est) ou Lille (nord) notamment.  À Lyon, la place Bellecour, l’une des plus grandes du pays, était elle aussi noire de 6.000 personnes selon la préfecture, réunies face à la statue de l’Homme de Pierre, symbole de la Résistance, un autocollant « je suis enseignant » au revers de leur veste ou une rose à la main. Quelque 300 personnes se sont également rassemblées à la mi-journée à Nice. 

Samuel Paty a été décapité vendredi vers 17h près du collège Bois d’Aulne où il enseignait l’histoire-géographie dans un quartier calme de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Son assaillant, un Russe tchétchène de 18 ans, a ensuite été tué de neuf balles par la police. Dans un message diffusé sur Twitter, il a expliqué son geste en disant vouloir se venger de celui « qui a osé rabaisser Muhammad ».

Un hommage national sera rendu mercredi en coordination avec la famille de l’enseignant assassiné, a annoncé l’Elysée, sans en préciser le lieu. Le conseil départemental des Yvelines a proposé de rebaptiser de son nom le collège où il enseignait.

(Avec Afp)

(Avec Afp)