France : La diaspora sénégalaise de Paris s’organise

 Le Sénégal dans la tourmente et les nébuleuses visibles : Les yeux éclairés disent stop au nom du SENEGAL uni autour des valeurs éthiques enseignées par nos anciens et reconnues par le Droit international.

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Plusieurs rencontres suite aux divers problèmes politico-judiciaires qui secouent le Sénégal, la diaspora s’en inquiète et décide de s’organiser, se mobiliser pour se dire et peser dans la gestion du beau pays de la Teranga. Toute construction, faut-il le dire se fait dans la douleur, dans des discussions, des rencontres, des conflits intelligents pour enfin trouver une ligne directrice qui rassemble autour de l’essentiel.
Quel est l’essentiel en ces jours au Sénégal, disons mieux le Sénégal se cache la face, vit dans le simulacre, les deniers publics sont dilapidés, certains s’enrichissent, pendant que la majorité croupit dans la survivance, la galère, le khar mat.
La justice est comme à deux vitesses, les deniers publics sont dilapidés, certains contribuables sont exonérés des charges fiscales et des impôts, des ripoux/policiers pris en flagrant délit de corruption.
Le Sénégal vit sous une peur, on arrête enferme des citoyens pendant des années sans qu’aucun jugement ne soit rendu, on exfiltre des prisonniers à l’encontre du droit, on use et abuse du droit.

Dans quel pays sommes-nous, comment laisser faire, pourquoi ne rien dire, doit-on avoir peur de ceux que la démocratie a mis au pouvoir pour conduire le pays et les citoyens vers des destinées plus glorieuses et justes.
D’entrée de jeu il est question de soumettre à la sagacité de tous un ordre du jour autour de 4 points.
1-validation de la dénomination : Comité de défense des intérêts du Sénégal (CIDS).
Une appellation qui traduit la volonté de dépasser en intégrant le cas Ousmane Sonko, ce haut fonctionnaire inspecteur des impôts ; puisque le Sénégal est mu dans des méandres multiformes et qui nécessitent une auscultation et des remèdes.
2-Validation de la pétition
3-Campagne de sensibilisation des partenaires du Sénégal ; bailleurs de fonds, Organismes internationaux, UE, USA, France, etc , tous veulent que les pays aidés soient des modèles de transparence, démocratie et de respect des droits humains sans distinction
4-Camapgne en direction des médias et autres questions diverses
Comme il a été rappelé deux réunions préparatoires houleuses mais indispensables pour structurer le comité qui a pour vocation unique de rassembler les sénégalais conscients des difficultés du pays et qui en dehors de toute appartenance politique décident d’agir pour redresser la tendance et moraliser l’espace publique en vue de sa neutralité.
Bastaine un géopoliticien/panafricaniste gabonais, épris de justice panafricaine nous fait un laïus sur l’importance de ce comité de défense dans le fait qu’il pointe les droits de l’homme au Sénégal, les intérêts de chaque citoyen, l’égalité de chaque citoyen. Selon lui et les participants il n’est pas question de laisser se déployer dans le pays des justices parallèles, ie que aucun citoyen ne vaut plus qu’un autre au motif qu’il est cadre, homme politique, religieux ou a des accointances avec le pouvoir. Devant les lois de la République tous les citoyens doivent être traités de la même façon, il est clair que nous sommes en dehors de la Grèce antique d’Aristote ou les citoyens sont nés pour diriger et les autres pour exécuter et se taire. Le comité dit non et a obligation de se dire et dénoncer tous les travers qui risquent à terme de mettre le pays en péril. Les résultats des divers examens et concours viennent corroborer à quel point notre pays souffre sans qu’on ne s’en inquiète, sans qu’on ne comprenne que la gestion sobre prônée ici et là ne peut cacher l’inefficacité des actions ou usages.
Des invités, des citoyens venus d’horizons divers avec un seul objectif stopper les dérives et renouer avec l’éthique et les bonnes gestions pour un Sénégal uni dans sa diversité. Il n’est pas question de fustiger qui que ce soit il est question de panser les maux du Sénégal en criant haut et fort que la stratégie empruntée n’est pas bonne.

Des citoyens reconnus membres de certaines sociétés civiles ont clairement exprimé qu’ils sont là à leur nom propre parce qu’il est question de lutter contre l’injustice ou les injustices et qu’il est temps de redresser la barre. Evidemment libre à chacun de relayer l’information pour inciter ou non les organisations de se joindre au comité pour donner de la voix et de la force. C’est ainsi que Ben de nous enseigner qu’un Etat ne recule jamais quand tu ne bouges pas. La diaspora à travers ce comité veut lutter contre les partis et donner la primauté à la patrie.
On ne peut jouer avec les institutions de part et d’autres, citoyens et Etat doivent respecter les lois de la république sans en attendre des retours d’ascenseurs.
Le comité ne peut accepter de trop laisser subir aux citoyens sénégalais vaillants, aux motivations non récompensées, les dictats des politiques qui ne mesurent pas les souffrances, les inégalités sociales, les murs sociaux qui sont en train de se dresser dans le territoire.
Le comité a décidé de siffler la fin des commentaires, du constat pour passer à la vitesse supérieure et inciter à l’action collective autour du droit et des intérêts sans équivoques de tous les citoyens.
A 20h55, la photo de groupe a été prise et à 21h précises les clés ont été rendues puis les discussions ont continué pour certains sur les trottoirs. Il est vrai que les débats étaient riches les questions diverses soulevées lors de certaines digressions continueront d’occuper de nos braves concitoyens qui ont su s’écouter et accepter les remarques et réorientation pour l’unité dans la diversité. La patrie est Une, la République est une le reste n’est qu’accident et cet idéal de paix, d’égalité doit motiver chaque citoyen qui a cœur de porter haut le Sénégal menacé de décadence.
L’alerte est donnée, piste pour agir, les prochains jours démontreront l’engagement de la diaspora à travers ce comité. Belle rencontre qui témoigne qu’il est possible que des citoyens aux intérêts politiques divergeants peuvent s’unir autour d’une table pour discuter de choses sérieuses sans en venir aux mains.
Pape Cissoko France ichrono.info