GENÈVE – APATRIDIE : Les engagements du Sénégal pour lutter plus efficacement et plus décisivement contre le fléau

GENÈVE - APATRIDIE : Les engagements du Sénégal pour lutter plus efficacement et plus décisivement contre le fléau

Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, à la 70ème session du Programme du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés à Genève, a souligné la détermination du Sénégal à lutter contre l’apatridie. Il prenait part à la   réunion de l’excom et au segment de haut niveau sur l’apatride.

« L’apatridie est et demeure un problème actuel eu égard à sa recrudescence et à sa fréquence. On estime à dix millions, le nombre de personnes apatrides à travers le monde dont près d’un million en Afrique de l’Ouest. Ces personnes vivent dans l’ombre, victimes de trafic et de discriminations de toutes sortes car se trouvant dans l’impossibilité de faire valoir leurs droits fondamentaux », a-t-il notamment relevé.
Il a dans ce sens, annoncé les engagements du Sénégal pour lutter plus efficacement et plus décisivement contre l’apatridie.
« Investi de la confiance du Président Macky Sall, j’ai l’honneur d’unir la voix du Sénégal à celle des autres Nations déjà mobilisées sur la question pour mettre fin aux exclusions, à la stigmatisation et à la détresse induites par l’apatridie. Et vous me permettrez de faire montre d’une certaine fierté, en affirmant que mon pays a accompli, dans ce domaine, des avancées importantes. En effet, le Sénégal a joué et joue encore un rôle actif dans les initiatives prises au niveau sous régional dans la lutte contre l’apatridie. Le Président Macky Sall dont l’action est fondée sur cet humanisme, m’a donc fait fort de prendre, au nom du Sénégal les engagements suivants pour lutter plus efficacement et plus décisivement contre l’apatridie au Sénégal : mettre en place un cadre normatif, institutionnel et opérationnel, de détermination du statut d’apatride ;adopter officiellement un Plan d’actions national de lutte contre l’apatridie ; poursuivre le processus d’acquisition de la nationalité sénégalaise aux réfugiés vivant sur le territoire sénégalais ».
Des engagements, dit le ministre, en cohérence avec la politique du Sénégal fondée sur le respect de l’homme et de ses droits et marquée par une absence de discrimination, notamment en matière d’acquisition de la nationalité, fondée sur la race, l’ethnie ou la religion.