Mamadou Salif SOW, un expatrié au service de son terroire et de son pays

Mamadou Salif Sow est un des fils de Kolda vivant en France. Après plusieurs années de dure labeur en terre étrangère, il décide de revenir au bercail pas pour s’y installer définitivement mais pour participer a sa façon au développement de son pays. La création d’un groupe nomme CCI- AFRIQUE et l’accomplissement d’actions de bienfaisance en témoignent.

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C’est dans ce contexte qu’il a accordé une interview à casamanceinfo. terirore Casamanceinfo : Mamadou Salif Sow, vous êtes né ou ?

Mamadou Salif Sow : je suis né dans un petit village peulh appelé Ngoky, un village situé dans la commune de Dialambere dans l’arrondissement de Mampatim. C-I : vous tenez toujours à préciser dans votre présentation que vous êtes né dans un petit village, pourquoi le terme petit ? MSS : J’utilise ce terme parce qu’effectivement mon village est petit mais ensuite il est excentré et enclavé. C’est un petit village constitué essentiellement de peulhs qui sont des éleveurs et des agriculteurs.

C-I : Vous avez fait où vos humanités ?

MSS : J’ai fait mes études primaires à Ngoky, ce petit village dont je vous parlais tout à l’heure, puis mes études secondaires à Dabo. Pour le lycée, une partie a été faite à Kolda et une autre partie à Dakar au lycée Limamoulaye. Pour rappel notre classe de terminale constitue la première génération du lycée alpha molo balde de Kolda, c’était en 1998.Apres deux ans a l’université cheikh Anta Diop de Dakar au département d’histoire, j’ai rejoint la France avec l’aide bien sure de Pierre Goudiaby Atepa qui a été en quelque sorte un papa, un oncle pour moi. Grace à lui j’ai pu obtenir mon visa et disposer d’une bourse étrangère. Apres mon master, j’ai jugé opportun de revenir au Sénégal ou j’ai créé le groupe CCI-AFRIQUE. C-I :

Vous avez aussi dit tantôt que tout était parti pour un échec de votre part, aujourd’hui tel n’est pas le cas, expliquez nous en quelques mots ce qui s’est passé.

MSS : Vous savez, je suis issu d’une famille modeste pour ne pas dire assez démunie. C’est une famille qui n’a pas toujours eu les moyens, mais heureusement, nos parents ont vite compris que l’éducation était à la base de tout, ce qui a fait que toute la famille a fait l’école. Si j’aime souvent dire que je suis sorti du néant, c’est tout simplement du a la situation modeste de ma famille.il m’a fallu aussi me battre pour pouvoir joindre les deux bouts là ou j’étais en France.je travaillais tous les jours de 7h de matin à 19h.

C-I : Parlons maintenant du groupe CCI-AFRIQUE dont vous êtes le Président quels sont ses objectifs ?

MSS : Le groupe CCI-AFRIQUE est une entreprise spécialisée dans l’orientation et l’encadrement des étudiants qui veulent aller poursuivre leur carrière au canada, aux états unis en Europe, bref un peu partout dans le reste du monde. Depuis pratiquement 12 ans, je m’active dans ce domaine et la création du groupe CCI-QFRIQUE est venue me renforcer dans ce que je faisais. Donc je lance un appel a tous les élèves et étudiants qui veulent poursuivre leurs études ailleurs de prendre contact avec moi car c’est un groupe présent dans 17 pays au niveau mondial.

C-I : Vous faites aussi du social, car récemment vous avez été chez vous à ngoky pour poser la première pierre en ce qui concerne la construction d’un édifice religieux, plus exactement d’une mosquée dotée d’une morgue et d’un dahraa moderne.

MSS : Mon ambition est de développer Ngoky et le sortir de l’enclavement. Cela ne s’arrêtera pas dans ce village seulement, partout ou je pourrais intervenir pour contribuer en termes d’infrastructures je le ferai.

C I : Est ce que vous faites de la politique ?

MSS : Oui, mais, pas la politique politicienne. C-I : êtes vous prêt un jour à briguer les suffrages des koldois pour être maire de la commune ? MSS : Attendons le moment venir car dans la vie rien n’est impossible. Pour l’instant, je me consacre à mes activités privées et à l’aide que je peux apporter à la population koldoise en particulier et à celle du Sénégal en général.

C-I : votre dernier mot ?

MSS : Je demande à chacun de croire en ses propres potentialités, de se battre dans la vie pour réaliser ses ambitions.

Propos recueillis par Dethié DIOUF