La Campagne Sénégalaise pour la Défense d’Al Qods et de la Palestine réclame la convocation de l’ambassadeur d’Israël à Dakar

Une déclaration que la Campagne Sénégalaise pour la Défense d’Al Qods et de la Palestine, dit avoir publié ‘’suite aux provocations et aux attaques lâches et barbares de l’Armée Sioniste d’Israël en Palestine occupée, adressée aux missions diplomatiques, organisations internationales accréditées au Sénégal, aux différents Chefs religieux, aux partis politiques, aux syndicats ainsi que la Société civile sénégalaise et la presse nationale et internationale.
 Dans la même lancée, la Csdqp dénonce l’inertie de la communauté internationale face à ces attaques. Elle a, dès lors, exprimé ‘’ses regrets et son étonnement de constater le silence assourdissant des régimes arabes et Islamiques ainsi que les organisations dites des Droits de l’Homme, au sujet de ces attaques contre le peuple palestinien opprimé. Elle dénonce cette inertie, cet abandon et ce renoncement dont a fait objet cette noble cause de Palestine, terre du Monothéisme et des Cultures de la part des pays arabes et islamiques, au bon vouloir de la Communauté Internationale parrain du régime sioniste. Ces attitudes ne feront qu’encourager cet État usurpateur à accentuer ses crimes et massacres contre des innocents’’.

Signataire de la déclaration, le Secrétaire général dit estimer ‘’que cette offensive israélienne menée contre la bande de Gaza est le prolongement de celle perpétrée en 2014. La Csdqp se plaint aussi de ‘’la décision rendue par le tribunal de district de Jérusalem et qui est favorable aux familles juives qui revendiquent des droits de propriété dans le quartier de Cheikh Jarrah, secteur palestinien occupé depuis 1967’’. Décision qu’elle a jugée ‘’inacceptable et parfaitement illégale, contraire au droit international, notamment aux Résolutions des Nations Unies’’. 

Rappel a été fait, dans cette déclaration rendue publique que ‘’le plan de partage, établi en novembre 1947 à travers la Résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations Unies, conférait explicitement à la ville sainte de Jérusalem un statut particulier de corpus separatum, une entité à part ne relevant à titre exclusif d’aucune religion, d’aucune nationalité ni d’aucun État. Quand après la guerre de 1948, Israël annexe la partie Ouest de la ville de Jérusalem, puis la partie Est après la « guerre des six jours » de 1967, il a été condamné par la Résolution 2253 de l’Assemblée générale des Nations unies, laquelle réaffirme que « l’acquisition de territoire par la conquête militaire est inadmissible » et que « toutes les mesures et dispositions législatives et administratives prises par Israël qui tendent à modifier le statut juridique de Jérusalem, sont non valables et ne peuvent modifier ce statut’’. 

Au vu de tout ce qui précède, la Csdqp a interpellé ‘’le Sénégal qui préside le Comité des Nations Unies pour la Défense des Droits inaliénables du Peuple de la Palestine. La Palestine, cette terre qui porte en son sein la première direction de prière des Musulmans (Qibla), et de surcroit qui assure la Présidence en exercice de l’Organisation pour la Coopération Islamique (Oci) depuis 1975 de convoquer l’ambassadeur Sioniste à Dakar pour lui exprimer la colère et la consternation des musulmans, de nos amis Chrétiens et Juifs non Sionistes de cette agression et de prendre une décision pour son expulsion du Sénégal…

Abdoulaye DIONE; wabitimrew.net