La nécessité de s’appuyer sur les nouvelles technologies de communication pour favoriser l’égalité de genre

 Ciré Lo, directeur de cabinet du ministre sénégalais de la Femme, de la Famille et de la Promotion du genre, a souligné vendredi à Dakar la nécessité de s’appuyer sur les nouvelles technologies de communication pour favoriser l’appropriation par les populations de l’Acte additionnel de la CEDEAO relatif à l’égalité de genre.
‘’Les nouvelles technologies de communication, de l’internet et des télévisions satellitaires doivent être mises à profit pour renforcer la sensibilisation et favoriser l’appropriation de l’Acte additionnel par les populations’’, a-t-il notamment déclaré.
Il s’adressait à des journalistes en marge d’un atelier consacré aux mécanismes d’appropriation de l’Acte additionnel de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) relatif à l’égalité entre les femmes et les hommes pour un développement durable dans l’espace communautaire.
‘’Le rôle des acteurs des médias dans la conscientisation des masses, la sensibilisation et le plaidoyer auprès des leaders communautaire est fondamental dans l’élimination des inégalités et des discriminations’’, a-t-il fait valoir.
Pour lui, ‘’l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles sont fondamentales pour la réalisation du développement durable dans toutes ses dimensions’’.
‘’C’est pourquoi je fonde beaucoup d’espoir dans cette rencontre qui contribuera à l’adoption de comportements favorables à l’égalité de genre’’, a expliqué M. Lo.
‘’Le Sénégal traduit, en adoptant cet Acte, sa conviction que l’égalité de genre est d’abord une question de principe dictée par un souci de justice et un enjeu de développement durable et équitable’’, a-t-il soutenu.
‘’L’Acte constitue un instrument juridique qui peut efficacement accélérer l’élimination des inégalités des droits entre les hommes et les femmes‘’, a souligné la directrice du Centre d’information de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Mme Sandra Oulaté Fattoh E.
Il permet aux quinze Etats membre de la CEDEAO de ‘’disposer d’un document juridique pour l’amélioration des législations nationales par rapport aux instruments régionaux et internationaux, de protection et de promotion des droits des femmes’’, a-t-elle insisté.
‘’Il engage tous les Etats membres de la CEDEAO et les parties prenantes dont les medias qui ont chacun un rôle spécifique à jouer dans sa mise en œuvre’’, a-t-elle ajouté.