Le belge Gérard Georges et « Nala Soleil d’Afrique » s’engagent dans la promotion de la culture africaine en Europe

arton158808La compagnie Nala Soleil d’Afrique rêve de conquérir le continent européen lors de sa tournée prévue en 2017, après avoir séduit le public lougatois à l’occasion des Rencontres internationales francophones Abdou Diouf (RIFAD), tenues du 31 octobre au 2 novembre derniers, a révélé son directeur général Barth Samoura Diouf dit « Sam ».

‘’Notre ambition est de faire connaître la culture africaine en Europe et ce rêve nous aurons l’occasion de le réaliser au cours d’une tournée prévue en 2017’’, a dit dans un entretien avec l’APS Sam qui a mis en place cette compagnie à Toubacouta dans les Iles du Saloum après un séjour de dix ans en Suisse.

Il avait d’abord crée une troupe artistique spécialisée dans la danse et la chorégraphie dans sa ville natale de Toubacouta. Mais, mais faute de moyens, il répondra aux sirènes de l’aventure qui le mèneront en Suisse où il alliait son activité favorite au travail dans une usine pour se faire un peu d’argent.

‘’Artistiquement, il est difficile de s’en sortir quand on n’est pas bien connu et j’ai toujours eu comme ambition de me faire un peu d’argent en vue de la création d’une troupe chez moi pour encadrer les jeunes et faire connaître la culture africaine’’, a ajouté Sam qui dit avoir fait le constat d’une méconnaissance de la culture du continent noir lors de son séjour européen.

De retour à Toubacouta, il va ainsi démarrer son projet en partenariat avec sa compagne Nala séduite par la beauté de la culture locale et la chaleur de l’accueil des populations autochtones et des artistes d’origine diverse.

Depuis deux ans, cette troupe composée d’artistes originaires de la Guinée, du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal a démarré ses activités en observant dans la plus grande discipline et la solidarité entre ses membres un programme strict de deux répétitions par jour.

‘’Ce festival est la première sortie publique de la troupe qui a séduit les initiateurs’’, selon Gérard Georges, un belge établi à Toubacouta depuis quelques années.

Il a servi d’intermédiaire entre les promoteurs lougatois avec qui il entretient une relation facilitée par le jumelage de la capitale du Ndiambour avec Namur.

Pour avoir côtoyé de près ces jeunes, le directeur du centre culturel de Toubacouta Mahecor Diouf mise sur cette troupe au talent immense, tout en nourrissant beaucoup d’espoir quant à sa percée sur la scène nationale et internationale.