« MIGRATIONS SÛRES, RÉGULIÈRES ET DIGNES POUR TOUS’’:LE DG DE L’OIM PLAIDE

Le directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM),António Vitorino, a réitéré son appel  à garantir des « migrations sûres, régulières et dignes pour tous », dans son message à l’occasion de la Journée internationale des migrants, commémorée ce mardi.
« Nous réitérons notre appel à agir pour sauver des vies en garantissant des migrations sûres, régulières et dignes pour tous », écrit-il, en rappelant que la migration « est le grand enjeu de notre époque ».
« Traiter tous les migrants avec dignité est ce qui doit guider notre action avant toute autre chose quand nous intervenons sur la scène migratoire – une question difficile en cette époque de difficultés pour la communauté internationale – car notre avenir en dépend. Mais aussi notre présent », fait valoir António Vitorino, récemment porté à la tête de l’OIM.
Selon lui, la migration « est une force pour la dignité car elle permet à chacun de choisir de sauver sa vie, de se protéger, de s’instruire ou de se libérer ».
« Elle permet à des millions de personnes de choisir la participation plutôt que l’isolement, l’action plutôt que l’inaction, l’espoir plutôt que la peur, et la prospérité plutôt que la pauvreté. Nous devons valoriser ces choix en les respectant. Nous les respectons en traitant avec dignité ceux qui les font ».
« Nous aussi, nous avons le choix, poursuit-il. Celui de répondre aux espoirs des migrants en les acceptant ; de répondre à leurs ambitions en leur offrant des perspectives. Le choix de les accueillir plutôt que de les rejeter. Nous devons aussi respecter et écouter ceux qui, aujourd’hui, ont peur des changements que la migration entraîne dans leur vie ».
Il estime à quelque 258 millions de personnes aujourd’hui, le nombre de migrants internationaux, auxquels s’ajoutent 40 millions de personnes actuellement déplacées à l’intérieur de leur propre pays en raison d’un conflit.
Sans compter que chaque année, « des millions d’autres (18,8 millions en 2017) sont contraintes de quitter leur foyer en raison d’une catastrophe liée au climat ou d’un aléa naturel ».
BITIMREW/PRESS GROUP