L’organisme des Nations Unies chargé des migrations (OIM) au Sénégal, grâce au financement du gouvernement des Etats Unis, a organisé, le 13 décembre 2017, un exercice de simulation de déplacement massif de populations à Kidira, dans la région de Tambacounda, à la frontière avec le Mali.
Cet exercice a permis de préparer les populations et acteurs locaux -plus de cinq cents personnes au total- à réagir face à une situation de crise à la frontière malienne, en renforçant la coopération et la communication entre les communautés frontalières, les autorités administratives, les forces de sécurité ainsi que les services de santé et de secours.
L’engagement actif des communautés frontalières dans la gestion humanitaire et sécuritaire de ce type de crise, est essentiel au renforcement de la capacité de réaction des forces de sécurité et des services de secours et de santé.
« Compte tenu de la situation d’insécurité grandissante qui prévaut dans la sous-région, cette simulation était une occasion de tester les capacités opérationnelles de nos forces de sécurité, comme grand défi d’impliquer les communautés qui ont, par ailleurs, bien réagi durant toute l’opération» a déclaré le préfet du département de Bakel, Mamadou Mbaye qui assurait la supervision de l’opération sur le terrain.
Deux exercices de simulation d’une crise en conditions réelles, organisés dans la région de Matam (février 2016) et de Saint-Louis (novembre 2016), avaient permis la réalisation d’un plan d’urgence de gestion de crise frontalière. L’exercice de Kidira a permis de mettre en pratique les expériences tirées des deux précédents exercices.
L’exercice de simulation de Kidira entre dans le cadre du projet «Engagement des communautés frontalières dans la gestion et la sécurisation des frontières au Sénégal», financé par le gouvernement des Etats Unis, mis en œuvre par l’OIM en partenariat avec le gouvernement du Sénégal, qui court jusqu’en mai 2019.
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