Ousmane Sonko : Jeune Afrique s’intéresse à l’image du leader de Pastef

Après le Sénégal, Ousmane Sonko soigne son image à l’extérieur. Une construction d’une image, à partir de son pays natal, le Sénégal,  mise en exergue par jeuneafrique.com.  Laquelle image, dit-elle,  s’est renforcée en Occident, mais qui tarde à être éclairée sur le continent. 

Ousmane Sonko soigne.  Il n’a pas quitté le Sénégal depuis deux ans. Sous contrôle judiciaire depuis le 8 mars 2021 dans le cadre d’une plainte pour viols et menaces de mort, Ousmane Sonko a plusieurs fois demandé à la justice l’autorisation de voyager, sans succès. C’est donc depuis le Sénégal que l’opposant tente de renforcer – ou de maintenir – son réseau à l’international.

Le responsable politique, qui a décidé d’ajouter la mention « africain » dans le nom de son parti Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) à la fin de 2022, tente aussi de se renforcer dans la sous-région. Plébiscité par la diaspora sénégalaise en Occident, Ousmane Sonko reste moins influent sur le continent, où il cherche à engranger davantage de voix.

En janvier dernier, le maire de Ziguinchor a accordé une interview à Rfi et France 24.

Pour mémoire, à la suite des évènements de mars 2021, M. Sonko a été placé sous contrôle judiciaire. Le leader de Pastef s’était rendu  à une convocation devant un juge dans le dossier présumé de viol Sweet Beauty, qu’il conteste. Une arrestation qui avait provoqué 14 morts.

S’y ajoute l’affaire Prodac qui l’oppose au ministre Mame Mbaye Niang pour diffamation en cours.

Par Mangoné ka – senego