Top 5 des Africains d’Europe : Le Gambien Ousman Manneh du Werder Brême brille en Allemagne

1105115_imgw750 Comme chaque mardi, FF rend sa copie concernant les meilleurs internationaux africains évoluant en Europe. Décisif avec la Roma, l’Egyptien Salah constitue la grande satisfaction du week-end dernier. A ses côtés, quelques valeurs sûres comme Bentaleb, qui s’éclate en Bundesliga, mais aussi Bolasie, Manneh et Bakambu.

Ousman Manneh (Werder Brême, Gambie)

Plus coutumier des joutes avec la réserve du Werder Brême en D3 allemande, le jeune Gambien Manneh a offert au club des bords de la Weser sa deuxième victoire de la saison contre le Bayer Leverkusen (2-1). Auteur du but décisif à l’heure de jeu, Manneh (19 ans) a remercié son entraîneur Alexander Nouri pour cette quatrième titularisation de la saison. Déjà appelé chez les Scorpions, l’équipe nationale de Gambie, lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, il n’est encore jamais entré en jeu. Son temps de jeu en Bundesliga devrait lui en offrir l’opportunité l’an prochain…

Mohamed Salah (AS Roma, Egypte)

Une semaine à peine après avoir réalisé un match exceptionnel avec l’Egypte au Congo (victoire 2-1, un but et une passe décisive), l’excentré droit de la Roma a réalisé une prestation de grande classe à Naples (3-1). Après avoir offert le tout premier but romain à Edin Dzeko, c’est lui qui, parti à la limite du hors-jeu, est venu achever le Napoli à quelques minutes de la fin sur une passe de Daniele De Rossi, alors que les Giallorossi ne comptaient qu’un but d’avance. Sa présence parmi les 30 joueurs retenus par la CAF pour le titre de Joueur africain de l’année est méritée. Il compte déjà quatre buts en Serie A, soit autant que l’Ivoirien Kessié (Atalanta) jusqu’alors meilleur buteur africain d’Italie.

Nabil Bentaleb (Schalke 04, Algérie)

Absent du onze algérien tenu en échec à domicile par le Cameroun en éliminatoires de la Coupe du monde 2018 (1-1) pour cause de suspension, Bentaleb a frappé un grand coup le week-end dernier avec Schalke 04, où il a été prêté cet été par Tottenham. Alors que son équipe était menée au score à par Augsbourg, le Fennec, bien lancé par Eric Choupo Moting, a expédié un missile des 25 mètres dans la lucarne du gardien adverse. Un joyau que ce premier but en Bundesliga et une prestation solide qui récompensent le joli début de saison d’un garçon qui a très peu joué la saison dernière en Premier League en raison de plusieurs blessures (cheville, genou) qui l’ont fait reculer dans la hiérarchie des milieux des Spurs. A confirmer.

Yannick Bolasie (Everton, RD Congo)

Passé cet été de Crystal Palace (où il a éclaté) à Everton moyennant 25 millions de livres sterling, l’attaquant droit au profil d’ailier confirme semaine après semaine les raisons qui ont conduit les Toffees à s’attacher ses services pour cinq ans. A 27 ans, Bolasie enchaîne les matches de qualité sous le maillot de la RDC comme sous la tunique d’Everton. S’il n’a pas encore marqué cette saison, il a délivré une passe décisive à son compère Romelu Lukaku, synonyme de match nul contre Manchester City (1-1). Le « Times » lui a attribué un joli 8 pour sa prestation d’ensemble. Et la CAF ne s’y est pas trompée puisque, à l’instar de Mohamed Salah, elle a également retenu ce joueur vif et élégant dans son Top 30 pour le titre de Joueur africain de l’année. Mérité.

Cédric Bakambu (Villarreal, RD Congo)

Une heure de jeu et un but au compteur, son premier en Liga cette saison, pour sa toute première titularisation contre le Celta Vigo (5-0). Bakambu va bien, et son séjour à Kinshasa semble avoir eu un effet très bénéfique. Relancé en sélection par Florent Ibenge contre la Libye (4-0) alors qu’il venait tout juste de reprendre en club, l’ancien attaquant de Sochaux a démontré le week-end dernier que sa blessure faisait désormais partie du passé. Et qu’il était prêt à accomplir un exercice aussi exceptionnel que lors de la saison 2015-2016 (12 buts). Sa présence, lui aussi, dans le Top 30 de la CAF pour le Joueur africain de l’année a, à l’évidence, boosté son moral et sa confiance.

Frank Simon