La sœur et l’ex-beau frère de Pascal Troadec ont été placés en garde à vue dimanche. Ce dernier a avoué aux enquêteurs le quadruple meurtre de la famille, portée disparue depuis le 16 février.
Il est passé aux aveux. L’ex-beau frère du père de la famille Troadec, portée disparue depuis le 16 février près de Nantes, a reconnu avoir tué les quatre membres de la famille, a-t-on appris confirmant une information de RTL. Dimanche, la soeur du père de famille disparu et son ex-mari, avaient été placés en garde à vue, à Brest. Un différend familial les opposait sur fond d’héritage.
L’ADN de l’homme avait été retrouvé au domicile familial des Troadec, à Orvault, ainsi que dans la voiture de Sébastien Troadec, le fils, retrouvée près à Saint Nazaire.
La soeur est toujours placée en garde à vue.
Le mobile du meurtre est une histoire d’héritage
Les enquêteurs se sont ensuite intéressés à une histoire d’héritage, qui constitue vraisemblablement le mobile du meurtre: Pascal Troadec, le père, a hérité de lingots d’or, qu’il n’a pas souhaiter partager avec sa soeur et son ex-beau frère.
Pascal Troadec, 49 ans, était employé depuis une dizaine d’années dans une PME spécialisée dans la fabrication d’enseignes luminaires, à Orvault. Son épouse Brigitte, 49 ans, travaillait dans un centre des impôts de Nantes. Leurs téléphones portables ont cessé d’être actifs pendant la journée du 16 février, sauf celui de Sébastien, éteint le 17 à 3h12.
La soeur de Brigitte avait donné l’alerte quelques jours plus tard, s’inquiétant de ne plus avoir de leurs nouvelles.
Du sang en grande quantité
Au domicile de la famille, où Sébastien, en 2e année de BTS en Vendée, et Charlotte, étudiante en Maine-et-Loire, étaient venus passer les vacances d’hiver, les enquêteurs ont découvert du sang en grande quantité ainsi qu’un téléphone portable.
Les nombreuses taches de sangs retrouvées à l’étage, dans l’escalier et au rez-de-chaussée du pavillon et dans le garage, dont certaines essuyées, appartiennent au père, à la mère et au fils. Celui de la fille n’a en revanche pas encore été découvert.
Pour le procureur, des « corps atteints de blessures graves ont circulé. Soit des personnes blessées ont été mobiles, soit elles ont été transportées », a-t-il affirmé