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Election présidentielle américaine : Clinton a déjà l’avantage dans trois Etats après les votes anticipés plus de 27 millions de citoyens

Plus de 27 millions de citoyens américains ont participé au vote anticipé. Les tendances se dessinent déjà.

Plus de 27 millions d’Américains ont profité de la possibilité donnée aux électeurs de placer leur bulletin dans l’urne avant le 8 novembre, un vote anticipé qui permet de voir se dessiner quelques tendances à moins d’une semaine de la présidentielle.

Pour la démocrate Hillary Clinton qui a vu son rival Donald Trump la rattraper dans la dernière ligne droite, ces chiffres sont porteurs de bonnes et de mauvaises nouvelles.

Les démocrates plus nombreux à se mobiliser

Les électeurs enregistrés comme démocrates ont en effet été plus nombreux que les républicains à se mobiliser dans certains Etats, selon des experts. Mais la participation des jeunes et des Noirs, composante essentielle de la victoire de Barack Obama en 2008, n’a pas été bonne.

A Chicago, troisième ville du pays, l’enthousiasme était au rendez-vous pour ce vote anticipé. La participation est sur le point d’y égaler ou de dépasser celle de 2012 lorsque Barack Obama, qui a démarré sa carrière politique dans cette ville, avait été réélu à la Maison Blanche.

Trois Etats pour Clinton

Dans le Nevada, la Virginie et le Colorado, Hillary Clinton a ainsi l’avantage, explique Michael McDonald, professeur à l’université de Floride. «On peut presque parler d’échec et mat, parce que (Donald) Trump devrait gagner presque tous les autres Etats-clés» pour remporter l’élection, explique le politologue.

Certaines catégories démographiques se sont montrées plus mobilisées lors du vote anticipé: les femmes, les Blancs libéraux et les Hispaniques.

Pour cette dernière catégorie cela «pourrait refléter les efforts de la campagne Clinton à l’égard de cette communauté et les préoccupations des Hispaniques concernant les propos de (Donald) Trump sur les immigrants», explique Barry Burden, professeur de sciences politiques à l’université Wisconsin-Madison.

Donald Trump devra aussi défendre les terres traditionnellement républicaines, comme le Texas où plus d’un quart des électeurs ont déjà voté, un record.

L’âpreté de la campagne a ainsi poussé de nombreux Américains à se prononcer contre l’un des deux candidats, plutôt que par conviction pour celui auquel ils ont donné leur voix.

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