La dure vie conjugale des africains de la diaspora

 Au travers de cette analyse, je souhaite mettre le doigt sur certaines réalités de la vie des hommes et des femmes des diasporas africaines qui sont unis par le mariage. Dans les divers pays européens, il est sidérant de constater que la plupart des foyers africains sont exposés à toutes sortes de problèmes conjugaux. L’ampleur croissante de ces problèmes repose généralement sur le comportement de la femme accablée de reproches bien ou mal fondés.

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Bref, on l’accuse toujours d’avoir bravé de bonnes mœurs conjugales, d’avoir jugé sans discernement que les traditions africaines sont inutiles et ne peuvent l’amener nulle part. De nos jours, dans la vie de couple, une crise de confiance s’installe progressivement.

Bien que la sagesse populaire enseigne qu’il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier, nombreux sont les mariés qui ne se doivent pas fidélité. Les femmes, quels que soient leur âge et leur rang social, ne me tiendront pas rigueur; parce que j’ose dire que beaucoup d’entre elles trop imprégnées d’habitudes occidentales ne sont pas sensées dans leur conduite, et ne se voient pas obligées de rester fidèles en amour. En bien des cas, l’homme africain immigré, est quasiment impuissant devant quelques règles juridiques du pays qui l’accueille où l’on soutient vaguement que les deux sexes sont égaux. Dans cet esprit, la femme africaine qui admire et prend aveuglement la culture occidentale pour modèle, se targue d’être l’égale de l’homme. Elle croit que tout lui est permis, qu’elle a le droit de faire ou de dire ce que bon lui semble. En réalité, son changement brusque de comportement qui ne se conforme pas à la manière dont les Africains vivent, fait naître les mésententes et les disputes capables de précipiter la rupture du lien matrimonial.

Dans un climat inquiet, à la demande de la femme, les institutions comme toujours, contraignent l’homme à quitter le domicile conjugal, et même à ne pas visiter ses enfants dont il n’a pas le droit de garde. Confronté à une telle situation, l’homme se sent cuit à petit feu; pour lui, c’est une alerte au divorce considéré actuellement comme un phénomène de mode. De ce fait, on ne pense pas à l’avenir des enfants qui court le risque d’être parsemé d’embûches. De toute évidence, la femme seule au foyer a quelquefois de grandes difficultés à assurer normalement leur éducation.

A ma connaissance, tout est clair, si mes idées qui se pressent sous la plume ne me trahissent pas, nombre d’enfants issus des familles monoparentales ou des parents divorcés basculent parfois dans la délinquance. Les garçons deviennent ordinairement revendeurs de drogue, pickpockets du métro et casseurs de véhicules masqués des cagoules. En maintes reprises, ils passent leur vie derrière les barreaux.

Quant aux filles, à l’âge de la majorité ou pas, c’est le comble du ridicule quand elles prennent la liberté de vivre dans le désordre, et de se laisser volontairement tomber enceinte sans être engagées par des relations suivies. Dans certaines familles africaines de la diaspora, au moment où une dispute éclate entre époux et se transforme en bagarre, les enfants d’aujourd’hui, surtout les garçons majeurs surnommés les gros bras se rangent bien souvent du côté de leur mère. Ils agissent en complicité avec elle et se montrent très agressifs envers leur père. Pourtant, en Afrique, quand on s’aventure à agresser ses parents, c’est comme si on perpètre un attentat contre ce qui est sacré. Concrètement, au sein des communautés européennes, pas mal d’Africains sont dans une situation difficilement supportable. D’aucuns vivent dans l’angoisse, se forcent à noyer leur terrible chagrin dans l’alcool, et sont des fois pris d’une crise cardiaque ou d’autres troubles psychiques qui minent leur santé. Ce n’est pas une légende mais ce sont des choses qui arrivent fréquemment dans les milieux africains.

En plus, le fait que la femme mariée se refuse constamment à avoir des relations intimes avec son partenaire sans motif raisonnable, est une situation très fréquente qui pose des problèmes et trouble la paix dans plusieurs familles immigrantes. Il en va de même pour l’homme ; le pis, c’est quand il a l’incapacité physique d’accomplir l’acte charnel normal pour une raison de santé ou tout autre chose. En effet, même si on ne le souhaite pas, cela risque de contribuer à la conduite de la femme perdue de réputation et semer la zizanie dans le couple. Mais la situation prend encore une tournure dramatique, quand la femme africaine a l’audace d’accuser son mari de viol, parce qu’il lui a imposé des rapports sexuels contre son plein gré.

Franchement, en tant qu’Africain, il y a de quoi avoir un choc psychologique. En fait, la réaction de la femme dans la profondeur ne surprend personne; car c’est monnaie courante en pareil cas dans l’ensemble des pays de l’Europe. Comme on a dit et écrit que la vengeance est un plat qui se mange froid, les hommes mariés qui sont dépassés par le comportement de leurs femmes savent bien se préparer avec réflexion et discrétion en vue de se venger. Mais pour éviter la polygamie qui n’est pas conforme aux usages dans les pays occidentaux, quelques-uns d’entre eux entretiennent furtivement des relations amoureuses avec les femmes qui ne sont soumises à aucun engagement. Bien d’autres qui passent de temps en temps les vacances dans les pays d’origine sont tentés de se marier de nouveau avec les jeunes femmes ayant presque le même âge que leurs propres filles.

Ainsi, l’envie leur vient de s’installer définitivement en Afrique, et de ne pas retourner en Europe où le pouvoir public accorde trop d’importance aux paroles de la femme qu’elles soient établies ou fausses, en cas de toute situation conflictuelle entre époux. Il conviendrait d’ajouter que, l’usage immodéré des téléphones portables est venu encore hanter les esprits et perturber les règles de conduite admises dans la vie commune. Là-dessus, je m’explique, c’est qu’il arrive fortuitement que l’un des époux soit surpris de découvrir les différents messages sur le téléphone portable de l’autre comme preuve patente de ses rencontres extraconjugales volontaires. En gros, c’est cela autant de problèmes délicats qui s’installent dans la cellule familiale et qui jouent effectivement les trouble-fêtes. Dans d’autres circonstances bien précises qui retiennent l’attention, il serait intéressant de dire tout haut ce que l’on pense tout bas.

Certes, dans les grandes villes européennes comme Paris, Bruxelles, Londres et autres où le relâchement des mœurs est à son comble, il se trouve des femmes africaines mariées qui n’hésitent pas à s’abaisser pour arriver à leurs fins. Cette conduite scandaleuse qui s’avère difficile à digérer ne fait qu’aggraver des scènes de ménages, parce qu’elle n’est pas tolérée par la morale dans le meilleur des cas. Enfin, il est vrai que la majorité des problèmes conjugaux qui se reproduisent tous les jours donnent lieu à une bataille culturelle qu’on est condamné à gagner, si on veut bien voir tout rentrer dans l’ordre ou se soustraire aux empoignades dans les ménages africains installés loin de leurs pays. Dans ce sens, l’idéal est que l’un des époux ne jette pas la pierre à l’autre. La chose peut être vue sous un autre angle, et il n’est pas trop tard pour mieux se comporter.

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