Les migrants africains aux États-Unis ont le niveau d’éducation le plus élevé de tous les groupes vivant dans ce pays selon le Pr congolais Lombe Mwembo. Mais, ce niveau élevé de l’éducation ne reflète pas leur situation socio-économique dans le pays. Et pourtant, ils peuvent jouer un rôle déterminant pour la reconstruction de leur continent et de leurs pays respectifs.
A cause de la situation sociopolitique et économique qui se dégrade en Afrique, le nombre de migrants africains aux États-Unis augmente encore plus grâce à la politique de l’immigration menée par les autorités américaines qui ont adopté la politique de porte ouverte aux africains noirs depuis 1965.
S’il y a des migrants « économiques » qui apprennent par la suite, certains africains qui terminent les études aux Etats Unis décident de rester pour y travailler. La politique américaine en matière d’immigration est flexible, car elle permet parfois que ceux qui terminent leurs études de convertir leurs visas d’étudiants en d’autres formes de visas. Ceci ne veut pas dire que tous ceux qui demandent de rester sont acceptés, mais en règle générale, beaucoup reçoivent une réponse favorable à leurs demandes surtout si leurs employeurs les recommandent.
Sous un autre registre, le continent africain perd une bonne partie de ses experts, professionnels et cadres qui pouvaient contribuer à reconstruire l’Afrique. Ces derniers contribuent efficacement et d’une manière significative au développement des États Unis dans les domaines différents.
Cependant, les africains exercent, dans la majorité, des métiers ordinaires, d’autres sont enseignants au primaire et au secondaire, professeurs d’université, avocats, pasteurs, etc. Notons que beaucoup d’africains n’assument pas de postes de commandements, mais se contentent de travailler sous supervision des autres. A un certain âge, beaucoup de personnes ressentent le besoin d’avoir un poste de commandement.
Seydou Nourou Ba
