Le fils du parolier Thione Seck a bien tenu de son père. Waly est parvenu à se hisser sur le toit du showbiz sénégalais. En atteste le spectacle qu’il concocte pour Bercy, en juin prochain. D’ici là, il fait le hit parade sénégalais. Pour preuve, il n’a pas encore décroché une distinction musicale internationale, mais ses nombreux affidés, les jeunes sénégalais principalement, lui ont collé le titre de « nouveau roi du mbalax ».
Mais, Waly semble bien réaliste sur cette rétention, puisqu’ayant désigné Youssou Ndour, parrain de sa prochaine soirée parisienne, qui risque bien de cartonner. Waly s’y emploie. Des buzz en vue. Car, ils servent d’apparat et de moteur au jeune chanteur. On se souvient que même à l’occasion de son mariage avec Sokhna Aïdara, ils avaient tenu en haleine le pays : une rumeur avait circulé, véhiculant que sa nouvelle épouse l’avait déposé dans un hôtel dakarois, pour s’éclipser avec un de ses copains. Un Gambien, plein aux as. Une histoire cousue de fil blanc ? En tout cas, Sokhna est de plus en plus seule sous le toit du jeune Waly, qui avait fait encore parler de lui. C’était au sujet de son amie Penda Niang : une jeune sénégalaise qui vit en France et avec laquelle il a eu un enfant, malgré son mariage. N’empêche, Waly continue de jouer, de produire et de faire parler de lui. Mais, en ce début d’année, il a heurté plus d’un citoyen normal, en apparaissant publiquement avec son look et ses manières efféminés, un sac pour femme à la main !
Du jamais vu sous nos tropiques. Un geste qu’ont imité les « kobas », qu’ils chantent et dont d’aucuns ont maille à partir avec la justice pour soupçon de trafic international de véhicules. D’ailleurs Waly a été entendu longuement à ce sujet par la Division des investigations criminelles (Dic), qui mène l’enquête. Elle se poursuit tout comme les commentaires de son acte. D’ailleurs, son sac à main pour femme fait même balancer grave sur ses mœurs, qui inquiètent les hommes normaux. Et le pire, c’est que ses jeunes fans ont commencé à l’imiter. Ce qui augure de bien des perversions. De la matière pour l’Ong Jamra et les puritains.
Alioune Badara DIALLO