A la veille du premier débat entre Donald Trump et Hillary Clinton, le caractère insaisissable de la campagne menée par le candidat républicain inquiète le camp démocrate.
Veille de débat, dimanche pourri. Hillary Clinton et Donald Trump vont l’occuper à parfaire leur préparation avant le rendez-vous du lundi 26 septembre. On imagine la première en train d’ingurgiter des fiches mécanographiques servies par d’austères technocrates dans une pièce sans fenêtres ; le second devant un écran diffusant en boucle ses interventions lors des débats républicains précédents, installé dans un salon du Trump Nation Golf Club de Bedminster, dans le New Jersey, où se retrouve, le week-end, le cercle étroit qui mêle ses enfants à de rares conseillers.
Il y a une semaine, le supplément littéraire du New York Times publiait une fiction désopilante sur les cent premiers jours de Hillary Clinton à la tête du pays. L’équipe de la série à succès « Veep » pariait que le Congrès engagerait de manière pavlovienne une procédure d’impeachment cinq minutes après sa prestation de serment, puis imaginait la présidente exigeant le versement 500 000 dollars (450 000 euros) pour le prix de son discours, clin d’œil à ses interventions rémunérées, avant de céder progressivement…
Fama Ndao- wabitimrew.net