SÉNÉGAL: Lanceur d’alerte versus devoir de réserve : Touche pas à SONKO !

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L’inspecteur des Impôts Ousmane SONKO inaugure l’ère des « lanceurs d’alerte », une notion jusque-là inconnue au Sénégal, en dévoilant une forfaiture d’une extrême gravité : le non-paiement des impôts des députés par l’assemblée nationale, cette institution qui vote les lois. Sacrilège !
Devenu ainsi un véritable grain de sable dans le couscous, un cheveu dans la soupe, ce valeureux inspecteur est dans la ligne de mire des autorités et d’obscurs et indignes personnages ont juré de le liquider en réclamant son limogeage pure et simple.
Pour cela ils invoquent « le devoir de réserve » qu’il serait tenu de respecter au regard de son statut de haut fonctionnaire de l’Etat.
A l’intention de ces énergumènes disons clairement que lanceur d’alerte ne signifie point dénonciateur encore moins délateur !
Le lanceur d’alerte désigne une personne ou un groupe qui estime avoir découvert des éléments qu’il considère comme menaçants pour l’homme, la société, l’économie ou l’environnement et qui, de manière désintéressée, décide de les porter à la connaissance du peuple : d’instances officielles, d’associations ou de médias, parfois contre l’avis de sa hiérarchie.
Le lanceur d’alerte a pour but de signaler un danger ou un risque, en interpellant les pouvoirs en place et en suscitant la prise de conscience de ses contemporains.
A la différence du délateur, le lanceur d’alerte est de bonne foi et animé de bonnes intentions : il n’est pas dans une logique d’accusation visant quelqu’un en particulier mais affirme divulguer un état de fait, une menace dommageable pour ce qu’il estime être le bien commun, l’intérêt public ou général.
Le lanceur d’alerte prend des risques réels au nom de l’intérêt général d’abord et de la cause qu’il entend défendre et diffuser : il met souvent en risque sa santé financière ou physique, la tranquillité de son couple ou de sa famille, sa sécurité personnelle, et son image.
Les lanceurs d’alertes sont régulièrement l’objet de poursuites-bâillons : des procédures judiciaires dont le but réel est de censurer et ruiner un détracteur.
Ces autorités qui veulent liquider l’inspecteur SONKO en pensant dissuader de ce fait tous les autres fonctionnaires qui veulent lui emboîter le pas, ignorent gravement les lois de la République.
Nous les invitons à consulter les lois qu’elles ont votées dans le cadre de « la gouvernance sobre et vertueuse » et de la « transparence dans la gestion » des deniers publiques qui ont été tant plébiscitées.
RAPPEL :
– J.O. N° 6711 du Samedi 2 Février 2013:
-LOI n° 2012-22 du 27 décembre 2012 portant Code de Transparence dans la Gestion des Finances publiques.
ANNEXE CODE DE TRANSPARENCE
DANS LA GESTION DES FINANCES PUBLIQUES
7. Intégrité des acteurs.
7.3. Des sanctions, prononcées dans le respect des règles de l’Etat de droit, sont prévues à l’encontre de tous ceux qui, élus ou agents publics, ont violé les règles régissant les deniers publics.
La non dénonciation à la justice de toute infraction à ces règles par un agent public qui en aurait eu connaissance est sanctionnée pénalement.
En vertu de cette disposition légale, toutes ces autorités qui s’agitent pour faire la peau à l’inspecteur SONKO et qui ont eu connaissance de ce grave délit et se sont emmurées dans un silence complice, sont coupables de non dénonciation de cette infraction et par conséquent doivent être sanctionnées pénalement conformément à la loi.
Carton rouge !
Tout sénégalais est aujourd’hui Sonko parce qu’il s’agit de défendre le Sénégal.
Ainsi se réuni, ce vendredi 15 juillet à Paris une première rencontre, du comité de soutien de défense de l’inspecteur SONKO ; de 18h à 20he dans le 18ème arrondissement ; au 5, rue Pierre l’Ermite – 75018 – Métro Barbes lignes 2 & 4. La présence de tous est très vivement souhaitée pour défendre notre très cher Sénégal.
Touche pas à SONKO !
Je suis SONKO !
Mayssa Gaye Marame THIAM de la DIASPORA PLURIELLE